Il est évident que tout être humain dispose, pour communiquer avec ses semblables, du langage verbal que doublent les mimiques, les gestes ou les actes. La pratique des consultations médico-psychiatriques, durant plus de trente années, a cependant permis à l’auteur d’observer que les patients adoptent à leur insu un autre langage que l’on peut qualifier de spatial. Chaque patient, dans l’espace intime du lieu de consultations, se positionne par rapport au médecin selon une détermination bien particulière. Celle-ci équivaut à une force inconsciente qui s’enracine dans la bipolarité sexuelle, dans le codage masculin ou féminin de la nature et du monde humain. Ainsi, lorsqu’un patient se positionne sur le fauteuil de droite face au médecin (donc sur la gauche de celui-ci), il exprime inconsciemment sa vulnérabilité cardio-vasculaire et localise l’origine de ses difficultés existentielles au sein de la féminité en général et de l’ensemble des significations, des formes biologiques, sociales ou naturelles qu’elle recouvre. A l’inverse, lorsqu’un patient se place sur le fauteuil de gauche (sur la droite du médecin), il indique à son insu sa vulnérabilité pulmonaire et localise l’origine de ses souffrances dans l’ensemble symbolique des formes de la masculinité. La science psychanalytique, science au sens d’expérience psychique, conduit à penser que le corps humain, de par sa structuration et ses fonctions, obéit à un binôme inconscient (masculin-féminin). Il est donc possible de concevoir toutes les réalisations humaines - et l’ensemble de la réalité apparente - comme les manifestations d’une architecture symbolique cachée qui ne demande qu’à être révélée. Elle se retrouve évidemment au c½ur même de l’Ordre Maçonnique qui en est une des formes discrètes.
Quatrième de couverture
Il est évident que tout être humain dispose, pour communiquer avec ses semblables, du langage verbal que doublent les mimiques, les gestes ou les actes. La pratique des consultations médico-psychiatriques, durant plus de trente années, a cependant permis à l'auteur d'observer que les patients adoptent à leur insu un autre langage que l'on peut qualifier de spatial. Chaque patient, dans l'espace intime du lieu de consultation, se positionne par rapport au médecin selon une détermination bien particulière. Celle-ci équivaut à une force inconsciente qui s'enracine dans la bipolarité sexuelle, dans le codage masculin ou féminin de la nature et du monde humain. Ainsi, lorsqu'un patient se positionne sur le fauteuil de droite face au médecin (donc sur la gauche de celui-ci), il exprime inconsciemment sa vulnérabilité cardio-vasculaire et localise l'origine de ses difficultés existentielles au sein de la féminité en général et de l'ensemble des significations, des formes biologiques, sociales ou naturelles qu'elle recouvre. A l'inverse, lorsqu'un patient se place sur le fauteuil de gauche (sur la droite du médecin), il indique à son insu sa vulnérabilité pulmonaire et localise l'origine de ses souffrances dans l'ensemble symbolique des formes de la masculinité.
La science psychanalytique, science au sens d'expérience psychique, conduit à penser que le corps humain, de par sa structuration et ses fonctions, obéit à un binôme inconscient (masculin-féminin). Il est donc possible de concevoir toutes les réalisations humaines - et l'ensemble de la réalité apparente - comme les manifestations d'une architecture symbolique cachée qui ne demande qu'à être révélée. Elle se retrouve évidemment au coeur même de l'Ordre maçonnique qui en est une des formes discrètes.
Biographie de l'auteur
Après des études primaires à Villefranche-de-Panat (département de l'Aveyron) et des études secondaires au collège de Sommières (département du Gard) et au lycée de Lunel (département de l'Hérault), le Dr Salvatore Cinque s'est orienté vers de longues études au sein de la faculté de médecine de Montpellier. Docteur en médecine en 1978, puis en psychiatrie en 1981, il a exercé pendant 5 ans les fonctions d'interne des hôpitaux psychiatriques de la région Languedoc-Roussillon (dite Occitanie aujourd'hui). Son mémoire de psychiatrie, portant sur l'étude de la voix des schizophrènes, a été récompensé par les laboratoires Doms (médaille de bronze) en 1984. Il est également titulaire d'un diplôme d'électroencéphalographie clinique. Attaché à l'indépendance de sa profession et à l'importance de la formation médicale continue, ce dont il a témoigné par une forte implication dans les associations de formation des médecins, sa pratique médico-psychiatrique s'est déroulée durant 30 années dans un cadre libéral, dans la ville de Meaux, et a incorporé utilement les applications de la psychanalyse freudienne. Les hommages de sa clientèle, à la fin de son activité professionnelle en 2013, restent gravés au coeur de son esprit.