En Namibie, les Bushmen (peuple indigène d'Afrique australe) connaissaient le site de Green Hill, le vieux puits à ciel ouvert de la mine de Tsumeb et l'exploitaient déjà pour des échanges avec les Ovambos, bien avant la colonisation du pays. On a d'ailleurs trouvé plusieurs traces de leurs fondeurs de cuivre à Tsumeb même et près du lac Otjikoto.
Dans le langage des Bushmen, le nom même de Tsumeb indique que le sol n'est pas stable et peut s'effondrer à tout moment ce qui donne, d'évidence, des informations sur le caractère karstique de la région.
Exploitation minière du site de Tsumeb
En 1892, la première expédition d'exploration minière dans les montagnes Ottavi fut entreprise et le Green Hill fut découvert par les Européens le 12 janvier 1893. L'activité d'extraction minière commença donc logiquement au début du siècle dernier.
Le site de Tsumeb est tout à fait exceptionnel et contient une extraordinaire diversité de minéraux de plomb, cuivre, fer, zinc, argent, antimoine, arsenic, cadmium, cobalt, germanium, gallium, mercure, molybdène, nickel, étain et vanadium. Ce site est situé dans les monts Ottavi, dans la partie nord de la chaîne dans une zone de roches dolomitiques karstifiées.